Une partie du texte publié en réponse au Pacte des Langues Régionales :
orianeborja | 06/08/2008
Chers camarades,
je sais qu’on a toujours deux patries :
Intepide gardian de nostre parla gènt
Intrépides gardiens de notre parler gentil
Garden lou franc e our e clar comme l’argènt
Gardons-le franc, et pur, et clair comme l’argent
Car tout un pople aqui s’abeurs
Car tout un peuple, là, s’abreuve,
Car, de mourre, bourdoum qu’un pople tombe esclau,
Car, face contre terre, qu’un peuple tombe esclave,
Se ten sa lengs, tèn la clan
S’il tient sa langue, il tient la clef
Que di cadeno lou deliéro.
Qui le délivre des chaînes.
Mistral (les Isdes d’ Or)
D’autres auteurs enracinés comme les Daudet, Pagnol, Giono ou encore un certain maître de Martigues, sont très chers à mon coeur.
Pour autant, je ne me laisse pas berner par la récente fronde de demande de reconnaissance constitutionnelle des langues régionales qui est l’oeuvre d’un lobby pour partie issu du troisième Reich, retranscription nationale de directives bruxelloises par la chambre d’enregistrement qu’est devenue notre parlement, et qui vise à terme au démantèlement des nations.
L’objectif est de brosser dans le sens du poil les régionalistes pour asseoir une europe fédérale sur des territoires vassaux, à l’américaine. Le tout sous pilotage atlantiste auquel nous achevons de nous livrer et dont Bruxelles sert de base arrière.
Oriane Borja
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