Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Tu seras un Homme mon fils

    Les mêmes Boutin, Zemmour ou Polony, partisans de la séparation des genres et du retour des blouses dans les écoles, du port de la mantille mais pas du foulard de peur de la concurrence identitaire et peut-être inconsciemment de son miroir, expriment leur rejet d'une prise de conscience d'une certaine mauvaise éducation de petits mâles frustrés désinhibés, qui ne savent pas concevoir des rapports humains en général et avec la femme en particulier autrement que par la violence et autres soumissions.

    Confondant virilité et violence car rejetant en réalité les règles de société et qui font société pour le monde sauvage de l'état de nature contre l'Etat de droit, l'individu au centre contre l'unité nationale qui dans la nation rejoint l'humanité toute entière, nation humanisme élémentaire, voilà l'ennemi.

    Ce petit d'homme qui devient grand par sa façon d'embrasser ses alter ego, fussent-ils déclinés dans leur altérité sexuelle.

    Non, l'homme ne perd pas de lui-même en aimant son prochain comme lui-même et en ne faisant pas à autrui ce qu'il n'aimerait pas qu'on lui fasse, faut-il rappeler cela à ceux qui portent mal leur croix en bandoulière.

    C'est la raison qui permet de canaliser ses instincts primaires en les sublimant, la facilité et/ou l'estime démesurée de soi conduisent à la violence.

    La force de l'homme qui ne résiderait que dans sa queue est une réduction du niveau d'une féministe primaire, faire système de nos organes endocriniens, c'est croire comme à une autre époque que le coeur est l'organe moteur de nos passions quand il s'agit en réalité de notre âme et que l'affaire se passe bien au niveau cérébral et non dans les sphères subalternes.

    Endurcir son âme en la frottant aux rites de la séduction, révéler le plus profond de son être au lieu de s'abaisser à la manipulation, voilà la bête qui se fait homme et grand, voilà la civilisation qui s'installe.

    Cet homme qui sait distinguer l'être de l'avoir, qui ne considère pas l'autre comme chose, mais comme sujet de ses désirs.

    Nous ne referons pas les hommes, capables du meilleur comme du pire, mais nous pouvons juger de leur comportement, surtout quand il est en décalage avec leur discours.

    Le corps ne ment pas, nos actes dépassent nos sentiments.

    Et c'est aussi au pied du mur du cons qu'on voit la liberté dévoyée en ne la contenant pas dans la norme de l'intérêt général.

    Le conservateur enferme l'homme dans des croyances, un déterminisme selon lequel l'homme ne pourrait sortir de son misérabilisme et encore moins par le haut.

    Que la femme-mère donne l'amour inconditionnel auquel l'enfant a droit, elle en fera un homme droit, car l'amour comme le droit ne sont pas contraintes, ils sont grandeur et justice, comme la mère aime son enfant ne le laisse pas devenir monstre, l'enfant grandit par cela, élevé, apprend à se dominer lui-même pour devenir homme, vrai, bien, beau.

    Lien permanent Catégories : Education