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Assistanto assistaniti lupus est

Pour un assistant parlementaire, les revenus oscillent entre 1800 et 3500 euros, pour faire tout et rien, mais pour madame Fillon, c'était entre 6 900 et 7900 euros par mois, c'est légal, peut-être que, n'étant pas Française, elle avait besoin d'un bon logiciel de traduction, à moins naturellement que l'on ne paie les assistants au prorata de leurs charges, la pauvre madame Fillon a un château à entretenir.

Problème, personne ne l'a jamais vue travailler, ni dans la Sarthe, ni à Paris, sont discrets ces gens-là.
A part Bernard Accoyer bien sûr, mais il semble, perché, l'avoir vue si souvent telle le fantôme de l'Assemblée, qu'on se demande s'il ne devrait pas consulter, au moins un ophtalmologiste.

Par manque de bol, madame Fillon qui s’étale dans les entretiens pour affirmer qu'elle n'est jamais intervenue dans les affaires politiques de son mari, ça la fout mal.

Monsieur Fillon a aussi accessoirement embauché ses deux fils aux frais de la république, c'est légal, comme pour sa femme, comme il est légal que ce soit lui qui confie les missions à ses assistants, la mission peut donc être de ne pas faire grand chose, c'est légal.

Monsieur Fillon ne sera jamais embêté là-dessus, tout est légal.

C'est légal, mais plus d'un demi-million de fonds publics en un claquement de doigt, en plus de ce qui est versé à monsieur Fillon, c'est aussi juste que les Français le sachent, surtout ceux qui ne gagnent pas grand chose en travaillant vraiment ou ne trouvent pas de travail, ceux-là que monsieur Fillon trouvent "assistés", naturellement, par leur SMIC, sous-SMIC et aides et sécurité sociales, à tel point qu'il trouve qu'il faudrait mettre fin à tous ces privilèges.

Que les "assistés" se souviennent de l' "assistante", et que les autres, d'assistance moyenne, s'interrogent sur l'assistance publique privée de la famille Fillon qui fustige l'Etat dans tous ses fondements, mais se goinfre de ses fonds -les nôtres- sans véritables fondements.

Et puis comme dirait Fillon, quitte à être en faillite, un demi-million de plus pour lui ou de moins pour nous ...

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