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Entrechoc, décivilisation

Centrafrique : des milices chrétiennes détiendraient l'humanitaire française
Les milices anti-balakas seraient à l'origine de l'enlèvement d'une Française de 67 ans lundi à Bangui (République centrafricaine) qui fait suite à l'arrestation de l'un de leurs chefs par la force de l'ONU (Minusca).

Une Française de 67 ans, membre d'une ONG, a été kidnappée ce lundi à Bangui, en République centrafricaine, selon plusieurs médias locaux. Les...
LEPARISIEN.FR
 
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    Oriane Borja Les milices anti-balakas seraient à l'origine de cet enlèvement. Le rapt pourrait être lié à l'arrestation du «général Andjilo», puissant chef anti-balaka appréhendé samedi à Bouca (nord-ouest) par la force de l'ONU (Minusca).

    Un employé centrafricain de l'ONG a également été enlevé. Dans un communiqué publié dans la soirée, le ministère français des Affaires étrangères a appelé à «libérer au plus tôt» la femme enlevée, soulignant que «la France déplore cet acte contraire au droit humanitaire». Il s'agit du premier enlèvement d'un ressortissant français dans le pays depuis le début de la crise en 2013.

    Les anti-balaka sont des milices principalement chrétiennes qui se sont formées pour lutter contre les rebelles, essentiellement musulmans, de la coalition Séléka qui avait pris le pouvoir en Centrafrique en mars 2013 avant d'en être chassée en janvier 2014. Les deux camps sont accusés d'avoir commis de graves exactions. Le «général Andjilo», qui a été un des principaux chefs anti-balaka à Bangui, avait fui la capitale. Il est notamment accusé d'avoir été un des meneurs des miliciens qui ont lancé les massacres de musulmans le 5 décembre 2013 à Bangui.

    La Française et l'employé qui font partie de l'ONG médicale catholique CODIS (Coordination Diocésaine de la Santé) circulaient à bord d'un 4x4, qui transportait des médicaments, lorsqu'ils ont été braqués par un groupe de quatre hommes armés de Kalachnikov lundi matin vers 8 heures locales.

    «Nous étions trois à bord de notre véhicule en provenance de Damara (70 km au nord de Bangui) où nous étions en mission. Nous avons été arrêtés par un groupe de 4 (miliciens chrétiens) anti-balaka armés de Kalachnikov sortis devant nous sur la route en pleine ville», a raconté Frère Elkana Ndawatcha, un religieux qui conduisait le véhicule. «Moi, j'ai été relâché après être dépouillé de tout ce que j'avais sur moi dont mon téléphone portable, mes documents bancaires et de l'argent. L'un des ravisseurs a pris ma place au volant pour partir avec le véhicule et mes deux collègues en profondeur du quartier Boy-Rabe», quartier du nord-est de Bangui où les anti-balaka sont puissants.

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