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Présidence du Front National, l'autre candidature

Militante frontiste durant plus de vingt ans, élue plusieurs fois au Comité Central du Front National, candidate à toutes les élections depuis la campagne contre le Traité de Maastricht, tête de liste aux dernières Régionales pour la Loire-Atlantique et ayant obtenu un score remarqué aux dernières élections cantonales sur Saint-Nazaire, militante de terrain et cadre formateur, rédactrice aux site et magazine Nations Presse Magazine et Nations Presse Info, juriste de formation et diplômée en Lettres et Civilisations Etrangères, j’avais annoncé, il y a quelques mois et à nouveau dernièrement, sur les réseaux sociaux et à de nombreux cadres du Front National, la volonté de me porter candidate à la présidence du mouvement lors du Congrès qui se déroulera à Lyon les 29 et 30 novembre 2014.

 

Les statuts requérant seulement le parrainage d’un certain nombre de Secrétaires Départementaux, j’avais commencé ma campagne interne et reçoit depuis de nombreuses années, le soutien officieux de bon nombre de cadres et de militants frontistes ou sympathisants légitimement effrayés par les tendances extrémistes lepénistes.

Steeve Briois, Secrétaire Général, avait fait un Communiqué en date du 13 juin 2014 pour annoncer que les formulaires de candidature à la présidence du mouvement, étaient disponibles auprès d'eux et étaient à remplir "d'ici le 1er juillet".
J'ai donc commencé à demander ces formulaires, en vain.
Et pensais en tous les cas que cela pouvait se faire début juillet étant donné le délais de quinze jours qui est insuffisant pour se faire envoyer le formulaire, le remplir, le renvoyer aux SD qu'il faut prendre le temps de convaincre, au moins en théorie, que ceux-ci signent le formulaire le cas échéant, et le renvoient au siège.
Et ceci à réitérer 25 fois au minimum.
Dans tous les cas, ce n'était simplement pas faisable.

La procédure était de pure façade.

Surtout la dernière quinzaine de juin qui est pour beaucoup professionnellement et pour les familles, la période la plus chargée de l'année.

 

 

Je rassure chacun et étant de la maison -le père de mes enfants a été Secrétaire Départemental de la Loire-Atlantique et bras droit de Marine Le Pen pendant des années-, je n’ignorais pas que ma proposition resterait purement informelle, les Secrétaires Départementaux ne tenant pas vraiment à se sacrifier pour voir aboutir ma démarche.

 

L’affaire des candidatures est noyautée, il n’y a aucun moyen réel d’entrer dans la course.

L’annonce a d’ailleurs été prise avec ironie, entre moqueries, compassion, mais aussi une certaine inquiétude, j'ignore si la date de clôture des candidatures et le délais de peau de chagrin ont été déterminés en raison de mon intention affirmée d’en faire part à la presse, ou pas, ou tout du moins afin d'éviter toute autre candidature, ce qui crève pourtant les yeux.

 

 

Si je sais ma posture vouée à l’échec, elle n’en est pas moins sérieuse et guidée par motivations partagées.

Marine Le Pen a pris des orientations inattendues et malvenues.

On croyait que sa présidence allait faire entrer le Front National dans une ère civilisée et en relation avec l’idée certaine que nous nous faisons de la France, il en a été tout autre.

 

La dédiabolisation, qu’elle prend pour acquise, ne l’est qu’à ses yeux et à coups de méthode Coué.

La réalité ne peut s’accorder avec les rapprochements avec différents de l’extrême-droite la plus dure qu’elle ne peut cacher.

 

Elle pense que le peuple, bon prince, ou pauvre misérable, lui pardonnerait ou ne verrai que du feu à ses écarts, elle se trompe lourdement et a signé, par ses actes et malgré sa parole, l’échec à venir de ses victoires en trompe-l’œil.

 

Branche identitaire interne et externe à nos frontières, fanges antisémites voire nazies, islamophobie latente et incarnée dans les membres des lobbies en lien avec le projet Eurabia, rattachement aux lobbies libertariens et donc les plus libéraux et anglo américains rattachés à un extrémisme qui prend assise sur des prétextes religieux et de valeurs civilisationnelles, Marine a su fédérer tout ce que la France  compte comme forces qui n‘entendent que sa destruction, le constat est accablant.

L’unique objectif du pouvoir a aveuglé une Marine Le Pen qui a décidé de l’obtenir à tout prix, celui de l’incohérence, du mensonge, de la compromission, de la trahison.

Cette ambition a été cernée par les lobbies les plus étrangers et les plus puissants qui en ont profité pour pénétrer et s’infiltrer dans les organes de décision et à imposer leur programme.

Ces réseaux, identifiables et identifiés, ont d’ailleurs été partiellement mis à jour ces derniers temps par la presse.

 

Certes, tout le monde n’a pas connaissance de ces différents courants et groupes de pressions qui gangrènent le Front National lépéniste, et qui n’ont jamais vraiment cessé de faire des aller-retour dans le mouvement en fonction de leurs intérêts et de la force qu‘ils pouvaient espérer acquérir, mais chacun sent le malaise et que l’espoir tant attendu n’a pas été au rendez-vous, et ne le sera jamais dans ces conditions.

 

Le programme du Front National était censé être le rempart de la France, de son histoire, de ses institutions, de son esprit, de son âme, et c’est-ce projet de civilisation millénaire, protecteur de notre liberté intellectuelle, bouclier anti barbarie, garant de notre unité et de nos avancées sociales, toutes choses auxquelles tiennent les Français et au-delà, tous les admirateurs de la France.

 

Ce programme contient en réalité de façon sous-jacente, tout ce qui peut amener vers un projet fort étranger, et détient qui en germe, les éléments de destruction de notre civilisation française.

 

Dans de nombreux domaines, il conduit à rejoindre ou plutôt à devancer celui que le système, libéral, impose et tente toujours plus d’imposer en saccageant les fondements de nos institutions.

 

 

 

Le Front National a vocation a être un mouvement politique alternatif aux différents groupes politiques qui se sont accordés à dissoudre la France dans un mouvement  mondial où les pays n’auraient plus que des différences folkloriques simplement propres à asseoir une industrie du souvenir.

Les Français le conçoivent et/ou le concevraient comme cet espoir s’ils ne percevaient pas légitimement le piège d’un danger plus grand encore de ce qu’ils craignent déjà avec les mouvements politiques au pouvoir.

 

La tendance est à l’alignement sur le programme anglo américain au service des intérêts privés dans leurs guerres perpétuelles de tous contre tous et où les plus gros dominent et imposent la raison du plus fort.

 

La France rest(ait)e le rempart le plus abouti et le plus reconnu pour avoir bâti une société à visage humain, toujours perfectible mais évoluant toujours en gardant comme cap, celui de l’intérêt général, qui doit se situer constamment au-dessus des intérêts particuliers les plus petits mais aussi et surtout les plus grands.

 

Tout le chantier reste à reprendre.

Nous avons les matériaux, le mode d’emploi, nous a été transmis par la sueur et le sang des générations avant nous, il ne reste que la volonté, le courage et l’effort.

Et le devoir qui nous appelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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