Le peuple attend toujours son représentant

Avec un record historique de plus de 38 % d'abstention, les élections municipales 2014 placent ceux qui rejettent l'ensemble de la classe politique actuelle comme le premier parti de France.
Signe réjouissant de la conscience politique du peuple.


Sur les quelque 60 % de suffrages exprimés, la droite a recueilli 46,54% des suffrages exprimés, la gauche 37,74%, le FN et l'extrême droite 4,65% et l'extrême gauche 0,58%, selon des résultats "consolidés" annoncés dans la soirée par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

Le Front renoue avec ses résultats de 95, on ne sait pas si le soufflé se redégonflera à nouveau ou pas.

Reste à analyser si une partie de l'abstention est due à la non-présence de listes FN ou pas, bien que les sondages révèlent que les personnes qui ne se sont pas exprimées aient précisé que leur motivation venait principalement du fait que le vote municipale n'avait aucun impact sur leurs préoccupations qui sont davantage des préoccupations nationales, la sécurité, le pouvoir d'achat et l'emploi relevant plus des prérogatives de l'Etat; et du rejet de la classe politique en général.

Partout où les listes FN se maintiennent, ce sont les quartiers populaires qui apportent leur voix.

•  Les quartiers populaires étant les quartiers où ne se trouvent ni les bobos de gauche, ni les bobos de droite, où sont les personnes qui ont le plus besoin de protections nationales, des personnes qui ne placent pas leur argent dans les multinationales, des personnes dont le travail est le seul revenu.
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   Certains candidats FN sont légitimes, mais il peut rendre malade de voir ces voix populaires espérer dans l'homme des multinationales Bob Ménard ou se reporter sur l'escrocollard, qui ne méritent en rien une confiance.
  
  A Sorgues, l'"utilité" de la droitiste Marion Maréchal Le Pen n'a pas été démontrée.