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  • La dame de coeur mérite bien une petite pique et le roi de trèfle d'être mis au carreau

    Elle l'a forgé, elle est son Pygmalion, elle en a fait un banquier, à l'image de son premier mari/amour.

    Derrière la dame du jeu d'échec, se cache en réalité un vizir, chacun le sait, la première dame ad-ministre tant l'affaire de coeur que les affaires qui devraient lui être étrangères, sous la jupe courte, madame porte la culotte, elle veut en faire le premier de la classe dirigeante.

    Il faut tout de même mettre la dame en perspective, la grande humanité de la finance est légendaire, ça va donner des leçons de morale en se vautrant dans le lucre, ça côtoie le monde de la culture et cultive l'art de compter ses sous sur le dos des autres, c'est beau comme du grand Zola qui aurait avalé un petit Beigbeder.

    Une dame de coeur ? Un couple d'amour ?
    Qui méprise les gens qui ne sont pas de leur hauteur phantasmée.

    On voit le coeur quand on l'a sur la main, pas sur le porte-monnaie.

    Leur histoire de papier glacé est glaciale et glaçante, faite de communication, de coup de bluff et d'arnaque commerciale, on nous vend du rêve quand on va nous refourguer un cauchemar social.

    La magie Macron est celle d'être lapin sorti du chapeau du Medef. Sur la "société civile" de Macron, combien d'encartés au Club gattazeux ? Et Les journalistes et leurs pudeurs, pourquoi ne pas avoir invité Parisot qui s'est dite prête pour Matignon (quand y'a l'la gêne, y a pas d'plaisir ...) ou l'Yvon Junior, sur les plateaux quand cette victoire était surtout la leur !

    Pendant que Macron fait sonner les trompettes d'Aida, le peuple entonne le chant des esclaves.
    Mais du haut de cette pyramide, trois siècles nous contemplent et au-delà, ça va mal finir cette histoire.

    Notre république, notre France, si souvent invoquées, n'ont rien des paradigmes européens, hiérarchies des normes encore et toujours inversées.

    Notre république n'est pas une chimère, elle s'adosse à nos institutions, il n'y a plus de chose publique dans l'Europe libérale des banques, forcément libérale et des banques.

    Qui ne comprend pas qu'il n'y a pas de république française sans France, Etat-Nation doté d'attributs propres dont l'Europe la défait.

    Macron, l'envoyé des dieux de la finance, le messie du marché.

    Le Traité de Lisbonne à l'honneur au soir du second tour, passé par les fenêtres après avoir été rejeté par la porte par les Français, il revient en force sur le tapis rouge de l'Elysée macronien.

    Selon Macron et les européistes, la sortie de l'Europe serait la fin de la pêche française, la fin de l'agriculture française, la fin de l économie française, etc. Quelle est donc cette Europe qui aurait droit de vie et de mort sur tout ce qui NOUS concerne. Raison de plus d'en sortir.

    Et ceux-là d'assumer, et d'arrêter de dire : « Vive la république, vive la France », qu'ils disent juste « Vive l'Europe », ce sera plus juste et plus honnête, et même dire : « Vive l' Europe libérale » car c'est bien la seule qui puisse exister et qu'ils souhaitent, vous imaginez la tête de leurs soutiens s'il en était autrement.

    La France qui va bien n'a pas de coeur, son ascension vient d'avoir écrasé tous les autres et son maintien de pérenniser ce saccage.

    Le coup de fouet de la maîtresse et le sourire du bellâtre en sucre qui aide la médecine à couler.
    La nouvelle Claire Chazal va permettre de vendre du papier jusqu'à ce que de la gravure de mode passe sa crise, en attendant, l'inversion de la hiérarchie des normes, ce sera leur truc sur lequel ils veulent nous aligner.

    Leur roman à l'eau de rose (qui explique sûrement le vote vieille rombière dont Macron a été gratifié) versus la réalité d'un Zola.

    On s'en fout de leur romance qui ne démontre qu'un malaise à la limite de la légalité, la dame a détourné le mineur, en a fait un banquier, un homme de pouvoir et pavane dans les magazines de mode quand les Français sont abandonnés par ceux-là mêmes qui leur doivent protection.

    Salauds, vous serez traités de salaud parce que vous n'avez pas les moyens de voter Macron, salauds de pauvres toujours.

    Certains ont dû voter avec une pince-à-linge sur le nez en 2002, cette fois, ils ont dû se rendre ... aux urnes en serrant les fesses.

    C'est doté d'un cul sans nom qu'il se positionne en tête quand la France entière rejetait les prémices de son projet, comme Napoléon répondait que la première des qualités de ses généraux était la chance, c'est bordé de nouilles que le jeune coq en pâte a abordé la bataille.
    Le coup d'Etat démocratique, le hold up républicain, ça marche.

    Il existe un vote fasciste en démocratie qui consiste à voter contre ses idées à cause du théâtre en fascisme de l'adversaire.

    Au lieu de donner les moyens à l'État de contrôler l'économie et de donner du travail et un salaire décent à tous, le bourgeois, qui a du mal à voir au-delà de son petit intérêt personnel, dira qu'un travail sous-payé suffira bien, en ajoutant du pain pourri refourgué par les associations caritatives, il dira en plus que c'est écologique et que ça évite le gaspillage.

    Il n'y a pas plus que coeur que d'âme chez cette dame du Touquet, que du toupet, elle ne sait plus sur quelle rive habiter, entre Café de Flore et avenue Montaigne, du nom des véritables mentors du Bel Ami/Rastignac.

    C'est un couple Dorian Gray, il faut aller voir de l'autre côté du miroir.


    Un Français sur trois s'est abstenu, sur les deux tiers restants, la moitié des électeurs Macron a voté contre Le Pen, soit 16 % d'adhésion dont la plupart admettent ne même pas connaître du projet.

    Marine Le Pen réunit plus de vote d'adhésion que les adhérents d'En Marche.

    La France avec Macron, mourra de l'inversion des paradigmes, comme elle serait morte sous le joug identitaire.
    Inversion de la hiérarchie des normes, décentralisation, démantèlement de l'Etat, tout y est.

    Et d'aller en banlieue ou envoyé à Canossa à Alger pour le compte de la Silicon Valley qui a besoin d'esclaves consentants pour ubériser la société.

    Macron est là pour forcer les Français à s'aligner sur des bas revenus, des moindres protections, un travail aléatoire, il leur vend une servitude volontaire.

    En échange, il leur file trois cacahuètes à avaler à grand coups de schlague pour jouer les bons Samaritains, mais derrière le visage de gravure de mode, se cache l'âme damnée de Dorian Gray, l'inhumanité.

    A côté, l'extrême-droite folklorique qui rôde autour de Marine Le Pen, c'est du pipi de chat, même si l'amorce d'Union des droites tend à rejoindre le même exact axe destructeur de res publica, l'extrême-droite sérieuse est En Marche, aidé par les saloperies des dirigeants frontistes qui servent de repoussoirs pour nous pousser tous dans les bras de l'esclavage.

    Au sommet de la pyramide, au sommet de l'oligarchie, la saloperie règne en maître, elle n'est pas à un petit racisme près, un goût d'herbe amère que tous les peuples opprimés connaissent bien, maror, maror.

    Si Macron gagne, pas besoin de quitter la France, c'est elle qui nous quitte.