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  • Les voeux pieux du président des riches

    C'est donc un menhir (homme debout) comparé au dolmen, couché abattu de décembre, qui nous a présenté ses voeux.

    Une érection politique due à l'espoir des "réformes nécessaires" qui animent Emmanuel Macron et qui consistent, ne nous y trompons pas, à s'aligner sur les directives libérales initiées par l'Union Européenne.

    Car oui dans cet enchaînement-là, there is no alternative et le logiciel macronien est programmé à cet échéance.


    La démocratie du non-choix est celle qui réduit le politique au plus petit dénominateur commun qui ne saurait être que le plus grand diviseur commun social puisqu'il ne peut que nous confondre avec la courbe toujours ascendante des inégalités.

    Inégalités sociales et jusque devant l'impôt que seule la progressivité peut rendre juste, couplées à une inégalité de genre car dans cette injustice, les femmes car les plus mal considérées et loties, subiront toujours la double peine d'un système libéral qui les réduit à une simple variable d'ajustement.

    La sacro-sainte flexibilité demandée par un monde où l'économie domine le politique va de pair avec la simple volonté de ne jamais donner de statut réel aux travailleurs les plus pauvres.

    Ce sont eux (et rappelons-le, elles), qui servent à faire tenir tout l'" équilibre" de la pyramide, sans l'écrasement par le bas de la base laborieuse, l'édifice pyramidal s'effondrerait comme château de cartes.

    Le "modèle" allemand si souvent porté aux nues n'est jamais que la consécration flamboyante de cette saloperie économique.
    La femme comme le travailleur étranger venant occuper ce poste clef de voûte de la domination par et pour l'argent.

    Main d'oeuvre jetable et interchangeable à volonté puisque la pauvreté n'est pas denrée rare et que la poule aux œufs d'or est fabriquée en quantité industrielle.

    Déstabilisation des pays pourvoyeurs de souffrance humaine acculée à s'offrir au marché occidental et déconsidération volontaire de la femme dont on nie sciemment les multiples rôles porteurs de la société.

    Le géant Atlas qui porte le monde, c'est la femme pauvre, elle le fait comme si ce rôle lui avait été dévolu sur ordre divin, à l'heure des super héros hollywoodiens femmes ou de couleur, phantasme bien maintenu à cet état par des règles qui resteront inchangées dans le monde du marché puisqu'il ne tient qu'à ce fil, celui de donner un statut qui tiendrait enfin compte du fait que la précarité, ça se paie.

    75 % du travail précaire est un temps partiel subi, si on rémunérait cet aléa, le politique reprendrait ses droits sur l'économique et la face du monde en serait changée, combien de temps César restera-t-il insensible à cela ?